mardi 10 novembre 2009

Présentation de la bibliographie

Pour la bibliographie à la suite des articles, nous suivrons le principe suivant :

Article dans un ouvrage collectif :
Auteur, Prénom, date, « titre », in P.(rénom) Nom, titre, ville, éditeur, pp.

Par exemple :
Bonte, Pierre, 2005, « Trente ans après. De la Miferma à la Snim. Deux enquêtes sur une entreprise minière saharienne (Mauritanie) », in O. Leservoisier (dir.), Terrains ethnographiques et hiérarchies sociales. Retour réflexif sur la situation d’enquête, Paris, Karthala, pp. 259-283.

Horta, José da Silva, 1991, « Primeiros olhares sobre o Africano do Saara Ocidental à Serra Leoa (meados do século XV-inícios do século XVI) », in L. de Albuquerque, A. L. Ferronha, J. S. Horta & R. M. Loureiro, O Confronto do Olhar. O encontro dos povos na época das Navegações portuguesas. Séculos XV e XVI. Portugal, África, Ásia, América, Lisboa, Caminho, pp. 73-126.

Poutignat, Philippe & Streiff-Fénart, Jocelyne, 2001, « Discours urbains et modes de dénomination des nouveaux territoires dans deux villes de Mauritanie », in H. Rivière d’Arc (dir.) Nommer les nouveaux territoires urbains, Paris, Unesco & Maison des sciences de l’homme, pp. 211-234.

Tous, Philippe, Diop, Mika, Dia, Mamoudou Aliou & Inejih, Cheikh Abdallahi, 2004, « Port-Étienne et les pêcheries des côtes mauritaniennes dans la première moitié du XXe siècle », in P. Chavance, M. Bâ, D. Gascuel, J. M. Vakily & D. Pauly (dir.), Pêcheries maritimes, écosystèmes et sociétés en Afrique de l'Ouest : un demi-siècle de changement, Actes du Symposium international de Dakar (Sénégal), 24-28 juin 2002, Bruxelles, Office des publications officielles des communautés européennes, pp. 165-170.


Article dans une revue :
Auteur, Prénom, date, « titre », Revue, n°, pp.

Par exemple :
Aube, capitaine de vaisseau T., 1872, « L’île d’Arguin et les pêcheries de la côte occidentale d’Afrique », Revue maritime et coloniale, XXXIII, pp. 470-490.

Crova, madame B., 1909, « Notice sur les instruments néolithiques de la presqu’île du cap Blanc (Mauritanie) », Bulletin de la Société préhistorique de France, 6, n°7, pp. 369-375.

E. A., 1895, « Aux Canaries – Pêcheries du Cap Blanc et d’Arguin. Portendik », Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris, XVII, pp. 163-167.

Harrison Church, R. J., 1962, « Port Etienne: A Mauritanian Pioneer Town », Geographical Journal, 128, n°4, december, pp. 498-504.

Mugnier-Pollet, lieutenant, 1911, « De l’Adrar à la baie du Lévrier », Renseignements coloniaux, janvier, pp. 22-31.

Santarem, vicomte de, 1841, « Extrait de l’ouvrage inédit de M. le vicomte de Santarem, intitulé : ‘De la priorité de la découverte des côtes d’Afrique situées au-delà du cap Bojador’ », Bulletin de la Société de géographie, XIV, octobre, pp. 201-264.


Livre / mémoire :
Auteur, Prénom, date, titre, ville, éditeur, p.

Par exemple :
Bonte, Pierre, 1972, L’industrialisation et les populations nomades du Nord de la Mauritanie : Nouadhibou, s.l., Miferma, 8 fascicules : Le milieu régional et la ville de Nouadhibou, 49p ; La population de Nouadhibou. Données quantitatives, 35p ; Étude de la population active et des activités de production, 58p ; Les migrations et l’insertion dans la vie urbaine, 71p ; Les migrations de travail et l’adaptation à la société industrielle, 108p ; La société européenne. Les problèmes d’acculturation, 63p ; Synthèse et conclusion. Zouérate et Nouadhibou ; Compléments bibliographiques, 7p.

Gruvel, A., & Chudeau, R., 1909-1911, A travers la Mauritanie occidentale (de Saint-Louis à Port-Étienne), Paris, Larose, 2 volumes : vol. 1, 1909, Parties économique et générale, 281p ; vol. 2, 1911, Partie scientifique, 383p.

Krebs, Albert, s.d. [~1935], La pêche en Mauritanie, s.l., s.n., dactylo., 48p.

Ould Daddah, Moktar, 2003, La Mauritanie contre vents et marées, Paris, Karthala, 669p.

Pencalet-Kerivel, Françoise, 2006, Les ‘Mauritaniens’ 1945-1990 : les pêcheurs langoustiers bretons dans un monde en mutation, doctorat en histoire, Rennes, Université de Bretagne-Sud, 819p.



Veuillez noter :

Les guillemets français pour les articles
L’italique pour les titres d’ouvrages
Le nom des revues en caractères normaux et en minuscule sauf : initiale majuscule, ainsi que l'initiale d’une institution et le cas particulier des références en langues étrangères suivant les usages de ces pays.
in précédant le nom des auteurs et du titre d’un livre dans lequel un article a paru. Dans ce cas le prénom des auteurs du livre sont réduits à l’initiale.

La pagination, même pour les ouvrages (veuillez utiliser l’espace insécable (Ctrl + Maj + Esp ) pour ne pas séparer « pp. 20-24 »)

Le nom des auteurs en minuscule
Le titre de l’auteur, s’il est présent dans la signature de la référence, en minuscule
Le prénom en toute lettre, si il est présent dans la signature.
En cas d’auteurs multiples, on suit l’ordre des signatures.


Dans le texte :
(Aube, 1872 : 180)
(Bonte, 1972, fasc. 3 : 5)
(Gruvel & Chudeau, 1909-1911, vol. 1 : 219-223)
(Tous, Diop & al., 2004 : 166)
(Harrison Church, 1962 : 502, Poutignat & Streiff-Fénart, 2001 : 220)

mardi 29 septembre 2009

Transcription (2)

Mots transcrits du hassâniyya

Quelques mots hassâniyya sont passés dans le dictionnaire français (Nouadhibou, Nouakchott, Zouérate, Akjoujt), de plus nombreux proviennent de l’arabe (Bagdad, Dubaï, coran, razzia, oued, cheikh, émir…) nous les conserverons dans un soucis de clarté pour un public francophone.

De même, nous conserverons la graphie commune des noms de personnes (Moktar Ould Daddah, Cheikh Ould Mouknass,...).


Afin d’uniformiser les graphies des mots plus rares mais nécessaires et de toucher un large public peu au fait de la transcription phonétique, nous utiliserons une écriture extrêmement simplifiée.

La transcription se veut cependant strictement phonétique et non une translittération de l’écriture arabe.

On se contentera donc des lettres de l’alphabet latin auxquelles s’ajoutera l'apostrophe, utilisé uniquement pour le ‘ayn.
Il n'y aura donc pas d'emphatique ni de hamza.


Pour les consonnes s'ajoutent aux lettres simples (dont le g (gamar) et le v (vlan)) :
ch (chems), gh (ghaver), kh (khayma), th (thlâthe), dh (dhikr), zh (bizhân), q (qâbila), ' (‘ayn).

Concernant les voyelles :
e à la valeur du français /é/ /è/ ou /e/
u de /ou/
s'ajoutent a, i, o et les diphtongues w et y.
Les longues sont rendues par l’accent circonflexe.

Enfin s'ajoute un - pour lier l'article au nom et le redoublement de la consonne pour son accentuation.

A partir de ces contraintes sont proposées les graphies suivantes :

Lieux de Nouadhibou
l-'Awej
Bûntiyya
Ghiyrân
Jedîda
Krâ’ Bûdu
Krâ’ an-Nasrânî
Li’reygîb
Mutevejjirât
Nîmirwât
Ragg el-Bil
Sâle Yâbis
Vumm el-Bâz

Autres lieux
Âwserd
Aziffâl
B-el-Girdân
Bir Gendûz
Bûjdûr
Bulanwâr
Chûm
Dar’a (oued)
Gergerât
Igidi
Inâl
Închîri
Iwîk
l-‘Ayûn
Lazrag
Lemgheytti
Tâmchikkit
Tawkert
Tâziâzit
at-Teyntân
Tichla
Tijirît
Tîris
et-Tmeymichât
Umm at-Tûnsi
Vumm Agâdîr
Zemmûr

Vie courante
kebba
khayma
sumsum
tyebtyeb

Populations
'Abd el-Wâhid
Ahl Bârikalla
Ahl Buhubboyni
Ahl Cheikh Ma el-‘Aynin
Ahl Cheikh Muhammed Vâdhil
Ahl Habîb Alla
Ahl Lighzâl
a’rab (sg. 'arbi)
Awlâd ‘Ammonni
Awlâd Bussba’
Awlâd Dleym
Awlâd Gheylân
Awlâd Tîdrârîn
aznâga (sg. znâgi)
Âzwâvit
bizhân (sg. bizhânî)
el-Gur’
hrâtîn (sg. hartânî)
îmrâgen (sg. âmrîg)
Izergiyyîn
kwar (sg. kori)
Li’rûsiyyîn
qabîla (pl. qabâil)
er-Rgeybât
es-Smâsîd
Taghrijient
Tendgha
Tikna
tlâmid (sg. telmîdi)
zwâya (sg. zâwî)

Ethnonymes d’autres origines
Bambara
Halpulaar, Halpulaar’en
Soninké
Wolof


Veuillez me faire part de vos ajouts et de vos propositions de correction.

jeudi 10 septembre 2009

Transcription (1)

Termes d’origine européenne ou existants dans les dictionnaires français

Afin d'uniformiser la graphie de la publication est proposée la liste suivante :


El-Ayoun
Akjoujt
baie de l’Etoile
baie du Lévrier
Bagdad
Cabanons
Cansado
cap Blanc
Cité africaine
Cité française
Cité Marine
Cité Snim
Dakhla
Dar Es-Salam
Dragage
Dubaï
F’Derick
Fort Le Rumeur
Guantanamo
Kandahar
La Agüera
La Charca
Miferma
Nouadhibou
Nouakchott
Point central
Port-Etienne
SIGP
Snim
Somaco TP
stéphanois, stéphanoise
Zouérate

mardi 28 juillet 2009

Ebauche de plan

Les différents articles envisagés pour être intégrés la publication Nouadhibou : fortune et infortune de la 'capitale économique' mauritanienne pourraient être regroupés suivant les thématiques suivantes :

Nouadhibou avant Nouadhibou

Philippe Tous & Robert Vernet
Cansado, un habitat de pêcheurs néolithiques sur le site de Nouadhibou

Antonio de Almeida Mendès
Le cap Blanc dans la cartographie et la littérature européenne et arabe des XIIIe-XVe siècles

Francisco Freire & José da Silva Horta
L'arrivée des Portugais au cap Blanc et les enjeux de mémoire des premiers contacts luso-sahariens

Ahmed Mouloud ould Eida
Du ksar saharien caravanier à la ville coloniale portuaire

Benjamin Acloque, Hélène Artaud & Ahmed Mouloud ould Eida
Sur la trace des populations anciennement présentes aux alentours de la baie du Lévrier

Yahya ould el-Bara
Les Buhubboyni dans la région de Nouadhibou



Construction spatiale de Nouadhibou

Alberto López Bargados
La Charca : un laboratoire sociologique des rapports intercommunautaires du littoral saharien (1900-1960)

Pierre Bonte
Nouadhibou à l’heure de la MIFERMA

Anne-Laure Counilh
Le centre ancien de Nouadhibou : centralité commerciale et cosmopolitisme contrastés ?

Khalidou ould Deddé
Nouadhibou, entre croissance démographique et délaissement urbain

Abou Daïm Dia, Philippe Poutignat & Jocelyne Streiff-Fénart
Buntiyya : le développement à Nouadhibou d'un territoire productif et marchand transnational

Ahmed Salem ould el Arbi
Les conséquences socio-environnementales d’un développement urbain incontrôlé



Le XXe siècle de Nouadhibou

Josquin Debaz
Abel Gruvel et la création de Port-Étienne, un instrument scientifique, économique et politique

Laurence Marfaing
Le quotidien dans la ville coloniale : Port-Étienne jusqu’à la Seconde Guerre mondiale

Manuel Ferrer Muñoz
L'intensification des flux migratoires des îles Canaries vers Port-Étienne dans le contexte de la Guerre civile espagnole

Abdel Kader ould Mohamed
Entre deux feux. Nouadhibou dans la Guerre du Sahara

Laurent Pointier
Où est La Agüera ? Imbroglios autour de revendications territoriales

Pierre Bonte
De la MIFERMA à la SNIM



L’économie des pêches à Nouadhibou

Christine Le Cœur
Nouadhibou et la pêche artisanale : de la pêche nomade à la sédentarisation urbaine (années 20-années 90)

Mamoudou Aliou Dia, Mika Samba Diop & Philippe Tous
Un laboratoire de recherche au bout du monde

Françoise Pencalet-Kerivel
Port-Étienne - Nouadhibou, interface des marins bretons pêcheurs de langoustes

Jesús Maria Martínez Milán
Les pêcheurs canariens, l'Industrie mauritanienne de pêche (IMAPEC) et sa relation avec l'essor de Nouadhibou (1960-1976)

Hamadi Baba-Hamadi
Nouadhibou au rythme des pêches maritimes (1980-2009)

Mohamed Fall ould Bah
Les deux Nouadhibou : les convergences économiques en question



Représentations urbaines

Anne-Laure Counilh
Esquisse d'une urbanité stéphanoise : une approche géographique par les pratiques et les représentations spatiales

Armelle Choplin & Jérôme Lombard
Rencontres sur le boulevard Médian et regards croisés sur Nouadhibou ; Kaléidoscope migratoire pour polyphonie urbaine

Benjamin Acloque
Stéphanois : une identité urbaine multiforme en marge de la Mauritanie

mercredi 10 juin 2009

Auteurs envisagés

A ce jour, les auteurs suivants dont les projets ont été retenus ont manifesté leur intention de participer seuls ou en collaboration à l'ouvrage collectif et interdisciplinaire "Nouadhibou, fortunes et infortunes de la 'capitale économique' mauritanienne" :

Benjamin Acloque
Hélène Artaud
Hamadi Baba-Hamadi
Mohamed Fall ould Bah
Alberto López Bargados
Pierre Bonte
Armelle Choplin
Anne-Laure Counilh
Josquin Debaz
Khalilou ould Deddé
Abou Daïm Dia
Mamoudou Aliou Dia
Mika Samba Diop
Ahmed Mouloud ould Eida
Ahmed Salem ould El Arbi
Yahya ould El Bara
Francisco Freire
José da Silva Horta
Elimane Abou Kane
Christine Le Coeur
Jérome Lombard
Laurence Marfaing
Antonio de Almeida Mendes
Jesús Maria Martínez Milán
Manuel Ferrer Muñoz
Françoise Pencalet-Kerivel
Laurent Pointier
Philippe Poutignat
Jocelyne Streiff-Fénart
Zineb Tazi
Philippe Tous
Robert Vernet

jeudi 30 avril 2009

Bibliographie complémentaire sur Nouadhibou

Acloque, Benjamin, 2007, « L’idée de frontière en milieu nomade : héritage, appropriation et implications politiques actuelles (Mauritanie, Sahara occidental) », in M. Villasante Cervello (dir) Colonisations et héritages actuels au Sahara et au Sahel ; Problème de méthode, état des lieux et nouvelles perspectives de recherche, Paris, L’Harmattan, vol.2, pp353-382.

Antil Alain & Choplin Armelle, 2004. « Le chaînon manquant : la route Nouakchott-Nouadhibou, dernier tronçon de la transsaharienne Tanger-Dakar ». Afrique contemporaine, n°208, 115-126.

Arnaud, Jean, 1976, « Profils démographiques des villes de Mauritanie d'après l'enquête urbaine de 1975 », Bulletin de l'IFAN (38), série B, n°3, 619-635.*

Bargados, Alberto Lopez, 2001, El impacto de la colonizacion franco-española en las tribus del Sahel atlantico (Sahara y Mauritania, 1884-1934). El caso de los Awlâd Dalîm, Doctorat en anthropologie Sociale, Barcelone, 973p.

Marfaing, Laurence & Mehdi Lahlou, 2004, « L’espace Sénégal-Mauritanie-Maroc tel qu’il survit. Des échanges, des routes et des hommes… Dakar/Agadir 2003 »,. in Eric Guerassimof, (dir.), Migrations Internationales, mobilités et développement, Paris, L’Harmattan, pp130-167.

Marfaing, Laurence, 2008, « Migration saisonnière, va-et-vient, migration internationale ? L’exemple des Sénégalais à Nouakchott », in Asylon(s) - La revue des deux asiles, « Migrations et Sénégal : Pratiques, discours et politiques », E. Bouilly & N. Marx (dir.), n°3, Mars.
http://www.reseau-terra.eu/article718.html

Marfaing, Laurence, 2009, « Alle Ausländer werden verdächtigt », Welt-Sichten, 2, pp28-30.

Monod, Théodore, 1928, « Une traversée du Sahara occidental ; de Port-Etienne à Saint-Louis », Revue de géographie physique et de géologie dynamique, mars-juin, pp1-42.*

Ould Daddah, Moktar, 2003, La Mauritanie contre vents et marées, Paris, Karthala, 669p.

Sy, Mahamadou, 2000, L'enfer d'Inal ; Mauritanie : l’horreur des camps, Paris, L’Harmattan, 186p.


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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

mercredi 29 avril 2009

Bibliographie sur les découvertes et relations européennes aux environs du cap Blanc

Elbl, Ivana, 2006 « 'Send Ships: Or the Slaves Will Die' : Slave Stockade Conditions in Arguim (Mauritania), 1492-1519 », Portuguese Studies Review, 13 n°2, October.

Grover, John, 1846, « An Account of the Island of Arguin, on the Western Coast of Africa », Journal of the Royal Geographical Society of London, 16, pp162-167.

Hamy, Dr E. T., 1887, « La mappemonde d’Angelino Dulcert, de Majorque (1339) », Bulletin de géographie historique et descriptive, pp354-366.*

Horta, José da Silva, 1991, « Primeiros olhares sobre o Africano do Sara Ocidental à Serra Leoa (meados do século XV-inícios do século XVI) », in L. de Albuquerque, J. da Silva Horta & A. L. Ferronha & R. M. Loureiro, O Confronto do Olhar. O encontro dos povos na época das Navegações portuguesas. Séculos XV e XVI. Portugal, África, Ásia, América, cap. III, Lisboa, Editorial Caminho, pp73-126.

Horta, José da Silva, 1993, « Os Descobrimentos Portugueses (das primeiras viagens até 1500) », in J. Medina (dir.), História de Portugal dos tempos pré-históricos aos nossos dias, vol. IV, Os Descobrimentos, Amadora, Ediclube, pp121-150.

Jones, Adam, 1984, « Archival Materials on the Brandenburg African Company, 1682-1721 », History in Africa, Volume 11, pp379-389.

Koltermann, Till Philip, 1999, « Zur brandenburgischen Kolonialgeschichte : die Insel Arguin vor der Küste Mauretaniens », Brandenburgische Entwiklungspolitishe Helfe (28).

Mauny, Raymond, 1960, Les navigations médiévales sur les côtes sahariennes antérieures à la découverte portugaise (1434), Lisbonne, Centro de Estudos Historicos Ultramarinos.

Mendès, Antonio de Almeida, 2007, Esclavages et traites ibériques entre méditerranée et atlantique (XVe-XVIIe siècles) ; Une histoire globale, Doctorat d’Histoire, Paris, EHESS, 727p.

Modat, Colonel, 1922, « Portugais, Arabes et Français dans l’Adrar mauritanien », Bulletin du Comité d’études historiques et scientifiques, n°4, pp550-585.*

Monod, Théodore, 1983, L’île d’Arguin (Mauritanie) ; essai historique, Lisboa, Centro de estudos de Cartographia antigua,

Ricard, D., 1930, « Les Portugais et le Sahara atlantique au XVe s. », Hesperis, 11, pp97-110.

Santarem, vicomte de, 1841, « Extrait de l’ouvrage inédit de M. le vicomte de Santarem, intitulé : ‘De la priorité de la découverte des côtes d’Afrique situées au-delà du cap Bojador’ », Bulletin de la Société de Géographie, XIV, octobre, pp201-264.*

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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

dimanche 26 avril 2009

Bibliographie sur la préhistoire et les paléoenvironnements du Cap Blanc

Merci à Robert Vernet pour ces indications.


AMBLARD-RAMBERT A., 1967, « Découvertes archéologiques au Cap Blanc (Mauritanie) », Notes Africaines, 115, pp97-100.*

BAUDOUIN M., 1919, « Hache plate et flèche en métal de Mauritanie », Bulletin de la Société préhistorique de France, XVI, pp167-17.*

BOWLER-KELLEY A., 1935, « Un microburin double provenant du Cap-blanc (Mauritanie) », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 32/11, pp585-586.*

CROVA B., 1909a, « Notice sur les instruments néolithiques de la presqu'île du cap Blanc », Bulletin de la Société préhistorique française, Vol. 6, N°. 7, pp369-375.*

CROVA B., 1909b, « Crâne trouvé à la presqu'île du Cap Blanc », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 6, n° 9, p443.*

CROVA B., 1911, « Essai de classification des flèches de Mauritanie », C.R. 7e Congrès de Préhistoire Française, session de Nîmes, 1911, pp235-246.*

CROVA B., 1912a, « Y a-t-il du Paléolithique en Mauritanie ? », C.R. 8e Congrès Préhistorique de France, session d'Angoulème, 1912, pp351-357.*

CROVA B., 1912b, « Vestiges de l'âge du cuivre en Mauritanie », C.R. 8e Congrès Préhistorique de France, session d'Angoulème, 1912, pp702-704.*

CROVA B., 1912c, « L'industrie de l'âge de la pierre en Mauritanie », Revue d'Ethnographie et de Sociologie, pp3-12.

CROVA B., 1912d, « Pièces préhistoriques de l'époque de la pierre polie en Mauritanie », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 9/4, pp237-240.*

CROVA B., 1912e, « Haches et instruments en pierre polie des côtes de Mauritanie », Extrait du C.R. de la XIVe session du Congrès International d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques, Genève, 1912

DANGELZER R., 1911, « Notice sur la préhistoire de la Mauritanie occidentale saharienne », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. VIII, pp217-220.*

DUFOUR E., VERNET R., Tous Ph., Saliège J.F., 2008, « High-resolution analysis of fish otoliths as indicators of marine environment and fishing practises in North Mauritania at 6730 BP (poster) », Colloque Les Déserts d’Afrique et d’Arabie : Environnement, climat et impact sur les populations, Institut de France, Académie des Sciences, Paris, 8-9 sept. 2008.*

GUITAT R., 1972, « Carte et répertoire des sites néolithiques de Mauritanie et du Sahara espagnol », Bulletin de l’IFAN, Dakar, sér.B, t.34, n°1, pp192-287.

Hubert, Henry, Laforgue, Pierre & Vanelsche, G., 1921, « Objets anciens de l'Aouker », Bulletin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'AOF (IV), pp371-444.*

SPRUYTTE J., VINCENT-CUAZ J., 1957, « Note sur les monuments funéraires préislamiques de l’ouest mauritanien (environs de Port-Etienne, presqu’île du Cap Blanc, nord de la Baie du Lévrier), Bulletin de Liaison Saharien, Alger, t.8, n°28, pp231-244.*

TOUS Ph., SALIEGE J.F., VERNET R., 2002, « Cansado (presqu’île du Cap Blanc, Mauritanie) : un site de pêcheurs daté de 6700 ans (poster) », symposium IRD, Dakar, juin 2002 : Changements au sein des écosystèmes… en Afrique de l’Ouest

VERNEAU R., 1920, « Ethnographie ancienne de la Mauritanie, d'après les documents de MM. Gruvel et Chudeau », L'Anthropologie, t. 20/3, pp29-55.*

VERNET R., 1993, La préhistoire de la Mauritanie, Editions. Sepia, Paris, Nouakchott, 427p.

VERNET R., 1998, « Le littoral du Sahara atlantique mauritanien au Néolithique », Sahara, 10, pp21-30.*

VERNET, R., 2007, Le golfe d’Arguin de la préhistoire à l’histoire. Littoral et plaines intérieures, Collection PNBA n° 3, Nouakchott.

VERNET R., TOUS Ph., 2004, "Les amas coquillier de Mauritanie occidentale et leur contexte paléoenvironnemental (VIIe-IIe millénaires BP)", Préhistoire Anthropologie méditerranéennes, t.13, pp55-69.*

VERNET R., TOUS Ph., SALIEGE J.F., GOUTCHINE A., BERNARD P.A., 2002a, « L'homme et la mer sur la presqu'île du Cap Blanc, il y a 6000 ans », SNIM-Informations, 2e semestre 2002, n° 23, pp29-36.*

VERNET R., TOUS Ph., SALIEGE J.F., GOUTCHINE A., BERNARD P.A., 2002b, « Man and sea on Cap Blanc peninsula 6000 years ago », SNIM-Informations, 2e semestre 2002, n° 23, pp29-36.



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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

vendredi 17 avril 2009

Bibliographie sur l'aéropostale à Port-Etienne

anonyme, 1923, « Une nouvelle ligne aérienne en projet : Casablanca-Dakar en 20 heures. De Casablanca à Cap Juby. De cap Juby à Port Etienne. De Port Etienne à Dakar. Le retour. », L’illustration, 4p.

Angel, René, 2004, Pierre Deley : pionnier de l’Aéropostale, Portet sur Garonne, Loubatière, 252p.

Danel, Raymond, 1989, L’aéropostale : 1927-1933, Privat, 334p.

Hubert, Henry, 1925, « La sécurité de la navigation aérienne entre Port-Étienne et Dakar », bulletin du Comité d’études historiques et scientifiques, n°1, pp9-56.*

Kessel, Joseph, 1929, Vent de sable. Aventures, Paris, Nouvelle revue française, 227p.

Reine et Serre, 1929, Chez les fils du désert. Récits d'aventures au pays Maure, présenté par Joseph Kessel, Les Editions de France, 204pp.

Saint-Exupéry, Antoine de, 1929, Courrier Sud, Paris, Gallimard, 232p.

Saint-Exupéry, Antoine de, 1938, Terre des Hommes, Paris, Gallimard, 220p.


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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

dimanche 12 avril 2009

Bibliographie sur la Miferma et la Snim

Audibert, Jean, 1991, Miferma une aventure humaine et industrielle en Mauritanie, Paris, L’Harmattan, 216p.

Bonte, Pierre, 1975, « Conditions et effets de l'implantation d'industries minières en milieu pastoral: transformations de la société maure de l'Adrar », in T .Monod (éd.), Pastoralism in Tropical Africa, Oxford University Press, pp245-262.

Bonte, Pierre, 1975, « Multinational firms and national development : MIFERMA and the Mauritania », Review of African Political Economy (2), pp89-109.

Bonte, Pierre, 2001, La montagne de fer. La SNIM. Une société minière du Sahara mauritanien à l’heure de la mondialisation, Paris, Karthala, 368p.

Bonte, Pierre, 2005, « Trente ans après. De la MIFERMA à la SNIM. Deux enquêtes sur une entreprise minière saharienne (Mauritanie) », in O. Leservoisier (dir.), Terrains ethnographiques et hiérarchies sociales. Retour réflexif sur la situation d’enquête, Paris, Karthala, pp259-283.

Bonte, Pierre, 2006, « Mondialisation et cultures locales. De la MIFERMA à la SNIM. L’exemple d’une société minière saharienne (Mauritanie) », Anthropology of the Middle East, Bergbahn Journal, New York, Oxford, 1 (1), pp1-24.

Flambart, P., s. d., Le grand serpent de fer du désert ; Roman ; Mauritanie (1960-1980), Paris, Golden éditions.

Fraquet, Laurent, 2001, Si tu voyais ma vie, t.I La bordure du trottoir, Paris, Editions Publibook, 356p.

Harrison Church, R. J., 1960, « Mauritania », West Africa, 1. Mauritania before 'Miferma', october 29, p1228, 2. The Miferma Project, november 5, pp1246-1247, 3. Mauritania and her Neighbours, november 12, p1278.*

Robin, Jean, 1960, "Le fer de Fort-Gouraud", Europe France outre-mer (363), février, pp31-35.*

Société pour l'étude technique d'aménagements planifiés & Techniques et architecture, 1965, Cansado ville nouvelle, extrait de Techniques et architecture, n°2, 25e série, 20p.*

Tirera, Khalidou, 1982, Economie minière et développement régional en Mauritanie, mémoire de DEA de Géographie, Lyon II, 96p.



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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

jeudi 9 avril 2009

Bibliographie autour de la création de Port-Etienne

anonyme, 1906, « Création d’un centre de pêcheries », Quinzaine coloniale (9), 10 mai, p274.*

anonyme, 1907, « Les installations à la baie du Lévrier », Quinzaine coloniale (3), 10 février, pp79-80.*

anonyme, 1911, « Mauritanie : pêcheries de Port-Etienne », Revue française de l’Etranger et des Colonies. Exploration et gazette géographique, XXXVI, n°392, août, pp496-498.*

Aube, capitaine de vaisseau T., 1872, « L’île d’Arguin et les pêcheries de la côte occidentale d’Afrique », Revue maritime et coloniale, XXXIII, pp 470-490.*

B., 1907, « Les pêcheries de Mauritanie », Revue française de l’Etranger et des Colonies. Exploration et gazette géographique, XXXII, n°346, octobre, pp598-604.*

Berthelot, Sabin, 1840, De la pêche sur la côte occidentale d’Afrique et des établissements les plus utiles aux progrès de cette industrie, Paris, Béthune & Arthus Bertrand, 302p.

Chabé, docteur, 1910, « Notes sur Port-Etienne et la Baie du Lévrier (Mauritanie) », Revue maritime (185), juin, pp565-575.*

Conseil Général du Sénégal et dépendances, 1892, « Demande de concession dans la baie du Lévrier par M. Charvet », in Session ordinaire de 1892, Procès-verbal de la séance du 16 janvier 1893, Saint-Louis, Imprimerie du Gouvernement, pp539-548.*

Conseil Général du Sénégal et dépendances, 1898, « Communication des décisions du Conseil d’Etat concernant l’arrêté de désannexion, la concession Charvet et la concession A. Cousin », in Session ordinaire de 1898, Procès-verbal de la séance du 15 décembre 1898, Saint-Louis, Imprimerie du Gouvernement, pp90-96.*

E. A., 1895, « Aux Canaries – Pêcheries du Cap Blanc et d’Arguin. Portendik », Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris (XVII), pp163-167.*

Faure, Claude, 1923, « Les essais de pêche au Banc d'Arguin en 1825, 1826 et 1827 », Revue de l'histoire des colonies françaises (43), pp1-66.*

Froidevaux, Henri, 1905, « Les parages de pêche sahariens », Questions diplomatiques et coloniales, t. XIX, n°191, 1er février, pp143-161.*

Gain, Louis, 1914, « Port-Étienne et la baie du Lévrier », La Nature, n°2143, 20 juin, pp65-67.*

Grimm, Thomas, 1894, « Les pêcheries du Cap Blanc », Le Petit Journal, 32e année, n°11443, 25 avril, p1.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6131378.r=.langfr

Gruvel, A. & Bouyat, A., 1906, Les pêcheries de la côte occidentale d'Afrique, Paris, A. Challamel, 279p.

Gruvel, Abel, & Chudeau, René, 1909, A travers la Mauritanie Occidentale (de Saint-Louis à Port-Etienne), Paris, Larose, 2 vols.

Gruvel, Abel, 1905, « Les pêcheries du Banc d’Arguin », Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris (XXVII), pp547-562.*

Gruvel, Abel, 1908, « Les pêcheries des côtes du Sénégal et des rivières du Sud », Quinzaine coloniale, 25 mars, pp246-249.

Gruvel, Abel, 1911, « Les pêcheries de l'Afrique occidentale
française », Revue générale des sciences pures et appliquées (XXII), pp150-159.*

Gruvel, Abel, 1913, « Campagne d'hiver des pêcheurs bretons sur les côtes de Mauritanie et du Sénégal », Revue générale des sciences pures et appliquées (XXIV), pp14-16.*

Gruvel, Abel, 1930, Titres et travaux scientifiques, Paris, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 130p.*

Mugnier-Pollet, lieutenant, 1911, « De l’Adrar à la Baie du Lévrier », Renseignements coloniaux (1), supplément à L’Afrique française, janvier, pp22-31.*

Roussin, capitaine de vaisseau, 1819, Mémoire sur la navigation aux côtes occidentales d’Afrique depuis le cap Bojador jusqu’au mont Souzo, Paris, Imprimerie Royale.

Salmon, Paul, 1913, « Port Etienne et les pêcheries mauritaniennes », A Travers Le Monde (30), 26 juillet, pp233-236.

Soller, Charles, 1888, « Les caravanes du Soudan occidental et les pêcheries d’Arguin », Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris (X), pp280-287.*

Sonolet, Louis, 1910, « Les pêcheries de Port-Etienne », L’illustration, 68e année, n°3499, 19 mars, pp280-282.

Stassano, Enrico & Vinciguerra, Decio, 1890, « La pesca sulle spiagge atlantiche del Sahara ; Relazione del dott. Enrico Stassano, con nota intorno alle specie raccolte del dott. Decio Vinciguerra », Annali di Agricoltura (172). Réédité en 1932 dans Bollettino di pesca, di piscicoltura e di idrobiologia, VIII, 1, gennaio-febbraio, pp224-304.* [n.d. J. Debaz]

Taquin, docteur Arthur, 1902-1903, « Les îles Canaries et parages de pêche canariens », Bulletin de la société royale belge de géographie, I. L’archipel canarien : 1902 (XXVI), pp28-64 + carte, 131-192, 266-286, II. La côte occidentale d’Afrique et les pêcheries canariennes : 1902 (XXVI), pp315-350, 405-445, 502-546, 1903 (XXVII), pp37-99.*

Territoire civil de la Mauritanie, 1908, Rapport d’ensemble année 1906, Saint-Louis, Imprimerie du gouvernement, 57p.*


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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

lundi 6 avril 2009

Bibliographie sur les pêches à Nouadhibou

anonyme, 1960, "Port-Etienne ; future fenêtre atlantique de la Mauritanie", Europe France outre-mer (363), février, pp48-51.*

Ahmedou, O.A., 1990, Les aspects socio-économiques de la pêche du poulpe au moyen des pots, mémoire de fin d’étude, Institut scientifique supérieur de Nouakchott, 16p. + an.

Arnaud, J., 1977, La Mauritanie et la mer : vers un « front pionnier littoral », Doctorat de 3e cycle, Paris X-Nanterre, 266p.

Balladur, 1947, La pêche sur les côtes de Mauritanie - Port-Etienne, mémoire du CHEAM, n°1140, juin.

Beaugé, commandant, 1933, « La grande pèche en Mauritanie et sur les côtes d’Afrique », Bulletin des travaux de l’Office des pêches maritimes, VI, fasc. 3, n°23, sept., pp.271-303.

Chérif, A. M., 2002, « Histoire des pêcheries mauritaniennes : la tension entre les aspirations nationales et les pressions internationales », Actes du Symposium international Pêcheries maritimes, écosystèmes et sociétés en Afrique de l'Ouest : un demi-siècle de changement, Dakar, 24-28 juin, pp443-454.

Dazin, A., 1926, « Douarnenez port de pêche », Annales de géographie (194), 15 mars, pp179-181.*

Didier, Henri, 1960, « Port-Etienne ; son aménagement, son avenir », Industries et travaux d'outre-mer, février, pp61-71.*

Fujii, Hiroshi, 1982, « Fishery in Mauritania », Journal of african studies (Japan), (22), December, pp20-28.

Galliard, 1921, « Rapport sur la pêche en Mauritanie de la langouste royale et du poisson », Bulletin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'Afrique occidentale française, p344.

Gibbs, David N., 1984, « The Politics of Economic Development : The Case of the Mauritanian Fishing Industry », African studies review (27), n°4, December, pp79-93.*

Hamady, H. O. B. ould, & Weigel J-Y., 1998, « La pêche en Mauritanie : une conquête difficile », Afrique contemporaine, n°187, 3e t., pp77-97.*

Kone, S., 1963, Pêcheries maritimes et fluviales en République Islamique de Mauritanie, mémoire de fin de 1er cycle, Ecole nationale d'administration du Sénégal, Dakar.

Krebs, Albert, s.d. [~1935], La pêche en Mauritanie, s.n., s.l., dactylo., 48p.*

Larrat, H., 1960, "La transformation des produits de la mer et l'essor de Port-Etienne", Industries et travaux d'outre-mer (75), février, pp79-91.*

Le Cœur, Christine, 1994, La pêche en Mauritanie : du désert à la mer ou l’appropriation d’un espace halieutique, Doctorat de géographie, Université Paul Valéry, Montpellier.

Martínez Milán, Jesús, 1990, « Las pesquerías canario-africanas en el engranaje del Africanismo español », Awraq : Estudios sobre el mundo árabe e islámico contemporáneo (11), pp97-122.

Martínez Milán, Jesús, 1992, Las pesquerías canario-africanas (1800-1914), Madrid, Centro de investigacion economica y social de Canarias-La Caja de Canarias.*

Martínez Milán, Jesús, 2006, « Integrating Wertern Saharan Coastal Fisheries into the International Economy, 1885-1975 », XIVth International Economic History Congress' acts, Helsinky.*

Marty, Paul, 1921, « Le Sahara espagnol », Revue du monde musulman, XLVI, août, pp161-213.*

Moal, R. A., 1959, Perspectives de développement des industries de la pêche en Mauritanie, Port-Etienne, Laboratoire des pêches maritimes.

Morcos, Selim, 1977, Marine Sciences in Mauritania ; Mission Report, Paris, Unesco, 6p.*

Noguier, Pierre, 1960, « Port-Etienne ; port de pêche et de commerce de la Mauritanie », Industries et travaux d'outre-mer, février, pp73-78.*

Pencalet-Kerivel, Françoise, 2006, Les « Mauritaniens » 1945-1990 : les pêcheurs langoustiers bretons dans un monde en mutation, Doctorat en histoire, Université de Bretagne-Sud., 819p.

Pencalet-Kerivel, Françoise, 2008, Histoire de la pêche langoustière : les « Mauritaniens » dans la tourmente du second XXe siècle, Presse Universitaire de Rennes, 412p.

Pencalet-Kerivel, Françoise, 2008, « La mort et le deuil de la pêche langoustière bretonne en Mauritanie », Annales de Bretagne - N° 4, t. 115.

SIGP, 1931, Mémoire sur la création d’une station de pêche à Port-Etienne, Paris, Société industrielle de la grande pêche, 69p.*

SIGP, 1941, Equipement de Port-Etienne : programme de 60.000 tonnes et périodes de transition, Société industrielle de la grande pêche, 36p.

Tous, Philippe, Diop, Mika, Dia, Mamoudou Aliou & Inejih, Cheikh Abdallahi, 2002, « Port-Etienne et les pêcheries des côtes mauritaniennes dans la première moitié du XXe siècle », Actes du Symposium international Pêcheries maritimes, écosystèmes et sociétés en Afrique de l'Ouest : un demi-siècle de changement, Dakar, 24-28 juin, pp165-170.*


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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

mercredi 1 avril 2009

Bibliographie sur la ville de Nouadhibou

La présente liste bibliographique rassemble les écrits concernant spécifiquement la ville de Nouadhibou. Elle est appelée à être enrichie par vos informations et augmentée par d’autres bibliographies spécifiques complémentaires.


Acloque, Benjamin, 2002, « Nouadhibou c'est déjà ailleurs ! Sur l'élaboration et la représentation sociale de l'espace urbain en milieu nomade », Annuaire de l’Afrique du Nord (XXXVIII, 1999), pp307-319.*

Ba, Cheikh Oumar & Choplin, Armelle, 2005, « Tenter l’aventure par la Mauritanie : migrations transsahariennes et recompositions urbaines », in S. Brédeloup & O. Pliez (dir.), Migrations entre les deux rives du Sahara, Autrepart (36), pp21-42.

Bisson, Vincent, 2006, « L’axe Zouérate-Nouadhibou, en Mauritanie : cap sur la mondialisation », in J. F. Troin (dir), Le Grand Maghreb (Algérie, Lybie, Maroc, Mauritanie, Tunisie) ; Mondialisation et construction des territoires, Paris, Armand Colin, pp354-358.

Bollon, Marc, 1980, Les installations portuaires de Nouadhibou et Nouakchott (République islamique de Mauritanie), mémoire de DESS (activités littorales et maritimes), Montpellier III, 100p.

Bonte, Pierre, 1972, L’industrialisation et les populations nomades du Nord de la Mauritanie : Nouadhibou, MIFERMA, 8 fascicules : Le milieu régional et la ville de Nouadhibou, 49p ; La population de Nouadhibou. Données quantitatives, 35p ; Etude de la population active et des activités de production, 58p ; Les migrations et l’insertion dans la vie urbaine, 71p ; Les migrations de travail et l’adaptation à la société industrielle, 108p ; La société européenne. Les problèmes d’acculturation, 63p ; Synthèse et conclusion. Zouérate et Nouadhibou ; Compléments bibliographiques, 7p.

Choplin Armelle & Lombard, Jérôme, 2007, « Destination Nouadhibou pour les migrants africains », Mappemonde (88).
http://mappemonde.mgm.fr/num16/lieux/lieux07401.html

Choplin Armelle & Lombard, Jérôme, 2009, « Migrations et recompositions spatiales en Mauritanie. « Nouadhibou du monde ». Ville de transit… et après ? », Afrique contemporaine (228), 2008/4, pp151-170.*

Choplin, Armelle, 2008, « L’immigré, le migrant, l’allochtone : circulation migratoires et figures de l’étranger en Mauritanie », Politique africaine (109), pp73-90.

Counilh, Anne-Laure & Dumortier, Brigitte, 2009, « Nouadhibou, relais émergent du nouveau système migratoire sahélo-saharien », in A. Bensaad (dir.) Le Maghreb à l'épreuve des circulations subsahariennes, Karthala, pp86-107.

Counilh, Anne-Laure, 2007, La ville, la mer et le désert : Nouadhibou et le développement d'un espace de circulations, Master 2 Géographie, Paris IV Sorbonne.

Counilh, Anne-Laure, 2008, « Migrations en Afrique de l'Ouest : Nouadhibou : une porte vers l'Europe ? », Accueillir (248), SSAE.

Dia, Abou Daïm, 1993, Approche sociologique de la pêche artisanale maritime : enquête sur le métier poulpe et analyse de l’organisation sociale des communautés wolofs de N’Diago et rapatriés du Sénégal (cas de la Tcharka, Nouadhibou), CNROP, 28p.

Dia, Abou Daïm, 2001, « Réseaux et groupes d’appartenance chez les pêcheurs migrants : le cas des wolofs de N’Diago (Mauritanie) », Bulletin du CNROP (XXVIII), pp54-66.*

Diop, Hamady, & Thiam, Ismaila, 1990, « Quelques aspects des migrations de pêcheurs du secteur artisanal maritime en
Mauritanie », Bulletin Scientifique du CNROP (20), pp63-72.*

Harrison Church, R. J., 1962, « Port Etienne : a mauritanian pioneer town », Geographical journal (128), n°4, décembre, pp498-504.*

Hiriart Le Bert, Raimundo, 2006 , La tiranía de las dunas, Madrid, Sociedad de Nuevos Autores, 210p. [Ancien consul général d'Espagne à Nouadhibou de 1994 à 1997 (N. d. M. Ferrer Muñoz)].

Marbeau, Victor, 1965, « Les mines de fer de Mauritanie MIFERMA », Annales de Géographie (74), n°402, pp175-193.*

Marfaing, Laurence, 2005, « Du savoir-faire sénégalais en matière de pêche sur les côtes mauritaniennes : une approche historique », Stichproben, Wiener Zeitschrift für kritische Afrikastudien (8), pp69-98.*

Monod, Théodore, 1923, « Les pêcheries de la baie du Lévrier », Revue générale des sciences pures et appliquées (XXXIV), n°8, 30 avril, p227.*

Monod, Théodore, 1924, « Port-Etienne », La revue maritime, pp442-472.*

Peterec, Richard J., 1963, « Port-Etienne, le nouveau port international de la Mauritanie », Cahiers d’Outre-Mer (16), pp303-312.*

Robin, Jean, 1955, « Moors and Canary Islanders on the coast of the Western Sahara », Geographical journal (121), pp158-163.*

Robin, Jean, 1955, « Maures et Canariens sur les côtes du Sahara occidental », Notes africaines (68), octobre, pp101-105.*

Robin, Jean, s-d [1998 ?], Une vie coloniale ; Récit d'un survivant de l'ère coloniale à ses petits-enfants, s-l, impression restreinte, 82p.*

Streiff-Fénart, Jocelyne & Poutignat, Philippe, 2001, « Discours urbains et modes de dénomination des nouveaux territoires dans deux villes de Mauritanie », in H. Rivière d’Arc (dir.) Nommer les nouveaux territoires urbains), Paris, Ed. Unesco, Ed. de la Maison des sciences de l’homme, pp211-234.

Streiff-Fénart, Jocelyne & Poutignat, Philippe, 2006, « De l’aventurier au commerçant transnational : trajectoires croisées et lieux intermédiaires à Nouadhibou (Mauritanie) », Cahiers de la méditerranée (73), décembre, pp129-149.
http://cdlm.revues.org/document1553.html

Streiff-Fénart, Jocelyne & Poutignat, Philippe, 2008, « Nouadhibou
« ville de transit » ? ; le rapport d’une ville à ses étrangers dans le contexte des politiques de contrôle des frontières de l’Europe », Revue européenne des migrations internationales (24), n°2, pp193-217.*

Tirera, Khalidou, 1986, « Naissance et développement d’une ville
« moyenne » en Mauritanie : Nouadhibou », Cahier de l’URBAMA (16-17), pp265-285.

Toupet, Charles, 1968, « Les activités maritimes de Port-Etienne », Cahiers d’Outre-Mer (21), n°84, octobre-décembre, pp321-394.*

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*Les astérisques désignent les articles rassemblés pour une consultation en ligne à cet endroit : Bibliographie sur Nouadhibou. Les auteurs ou ayants droit s’opposant à leur diffusion voudront bien se faire connaître. Ceux en ayant à diffuser, de même.

jeudi 5 mars 2009

Argumentaire - Nouadhibou : fortunes et infortunes de la "capitale économique" mauritanienne

C’est sur proposition du naturaliste Abel Gruvel que la ville de Port-Etienne est fondée en 1906 dans la presqu’île désertique de Nouadhibou par le Gouverneur de l’Afrique occidentale française. Destinée à être un centre de pêche, la ville qui réunit aujourd’hui plus de 100.000 habitants, aura connu un développement exceptionnel. Orientée initialement sur la pêche et le commerce, l’insécurité bridera son développement jusqu’aux années 30. Par la suite le quasi monopole de la Société industrielle de la grande pêche (SIGP) assurera sa viabilité en en limitant à son profit la croissance. Il faudra attendre l’approche de l’indépendance mauritanienne (1960) pour que la ville, en accueillant les infrastructures nécessaires à l’exportation de minerai de fer, connaisse une époque florissante. Mais la population urbaine explose à la suite de la grande sécheresse qui débute à la fin des années 60 et l’activité économique ne peut absorber autant de main-d’oeuvre. En 1975, le conflit né de la décolonisation du Sahara espagnol et de l’échec de l’entente maghrébine inaugurée au sommet tripartite de Nouadhibou (14 septembre 1970), fait renouer la région avec l’insécurité et plonge la ville dans le marasme. Malgré un nouvel essor du secteur des pêches durant les années 80, Nouadhibou peine à retrouver son aura de « capitale économique ». Le désenclavement récent dû à la réalisation de la route Tanger-Dakar offre l’espoir d’une nouvelle prospérité.
La ville s’est installée dans un milieu humain marqué par le nomadisme. Une culture urbaine nouvelle s’y est inventée faite d’apports extérieurs et d’usages sociaux locaux. L’ancienneté relative de la ville et son isolement ont favorisé l’émergence d’une culture propre, distincte des autres centres urbains mauritaniens. Construite tout en longueur, s’allongeant encore par l’adjonction de quartiers spontanés favorisés par la sécheresse persistante, Nouadhibou poursuit son inexorable croissance.

C’est un portrait en fragments de l’urbain dans son évolution et sa complexité, tel qu’inventé originalement par les habitants de Nouadhibou que nous nous proposons de dresser.

Dans cette optique, nous indiquons aux chercheurs plusieurs axes de réflexion, tout en restant ouverts à la proposition d’autres problématiques.


1. Aspects socio-économiques de l’essor de Nouadhibou

En premier lieu on s’attachera à décrire le contexte socio-économique propre à la ville. Nous mettrons l’accent sur les phases de développement de la ville en lien avec l’orientation économique principale : pêche et commerce durant la période coloniale, exportation du minerai de fer à l’indépendance, et nouveau développement du secteur de la pêche dans les années 80. On relèvera le rôle constant du commerce dans les activités urbaines, et on s’interrogera sur les nouvelles perspectives qu’offre l’ouverture de la route Tanger-Dakar.

Concernant les pêches, on s’attardera sur plusieurs aspects. On relèvera le rôle de la publicité des études scientifiques de Gruvel dans la création de Port-Etienne et l’essor de la pêche, le mode d’interaction entre pêcheurs canariens et populations locales, l’importance de la SIGP dans le développement urbain, la perception du rôle de la SIGP dans ses relations avec les pêcheurs mauritaniens, l’intégration internationale de l’industrie de la langouste royale, de la poutargue ou du séché-salé africain. On s’attardera ensuite sur l’essor parallèle des pêches artisanale et industrielle à l’indépendance, sur les enjeux économiques et sociaux de la mauritanisation de la pêche industrielle et sur la déconvenue des conserveries. Enfin on traitera de la réorganisation de la pêche suite aux événements de 1989, des licences de pêche et de la multiplication des acteurs, des objectifs officiels de l’arrêt biologique et des perceptions locales, de l’entrepreneuriat, du salariat et de la sous-traitance face aux crises de la pêche, des conséquences de l’ouverture du port artisanal et du rôle de la main-d’œuvre étrangère.

Le second souffle de Nouadhibou est indéniablement lié à l’exploitation du fer de Zouérate et à sa nouvelle fonction de port minéralier. L’apparition d’un secteur industriel sur un modèle occidental et l’appel de main-d’œuvre bouleversera le paysage urbain. On se penchera sur le rôle de la MIFERMA dans le projet d’indépendance mauritanien et l’essor urbain de la capitale économique dans le contexte de mono-industrie mauritanienne. On s’intéressera à l’émergence du salariat et du syndicalisme comme hiérarchies concurrentes au modèle local et au brassage relatif des populations mauritaniennes, ouest-africaines et européennes. Dans le même ordre d’idée, on relèvera la mauritanisation des cadres, la nationalisation symbolique de la SNIM (et le changement de nom de Port-Etienne pour Nouadhibou), la sous-traitance et l’accommodement au fonctionnement social local (réseaux tribaux, contrats tacites, personnalisation des relations de travail,…), en parallèle à l’intégration des normes internationales de production (des cercles de qualité aux normes ISO). Enfin on traitera de la chute du modèle social d’entreprise et de la filialisation, ainsi que des tentatives de diversification (ATTM, SOMASERT, gypse, marbre…).

Le commerce est une donnée permanente de l’activité à Nouadhibou. Il a connu de multiples transformations liées aux acteurs et aux axes de commerce. Après s’être intéressé aux maisons de commerce de Port-Etienne, à la route de commerce pour l’Adrar, aux clients captifs de la SIGP des premiers temps, on se penchera sur le commerce informel, en particulier sur les franchises douanières et la contrebande avec le poste espagnol de La Agüera. On étudiera le rôle des économats MIFERMA et SNIM, le train comme artère de commerce et les trafics avec Dakhla ou Tindouf. On étendra la réflexion aux réorientations des liaisons maritimes (de Dakar et Bordeaux à Las Palmas) et aériennes (Aéropostale, Air France, Air Mauritanie, Aeroflot, Royal Air Maroc, Mauritania Airways et fret aérien), au rôle des grands commerçants et du voyage de Las Palmas, et bien sûr aux partenaires commerciaux (Espagnols, Français, Sub-sahariens, Maghrébins, Russes, Chinois,…). On insistera sur la prédominance de l’informel dans le secteur tertiaire. On mettra l’accent sur la révolution actuelle des transports, conséquence des nouvelles infrastructures routières et de l’émergence de nouveaux réseaux commerciaux.


2. Spatialisation des distinctions sociales et unité urbaine

Ces secteurs de création d’emploi, auxquels nous ajouterons ceux de l’administration, ont modelé la constitution de la ville, en parallèle à des facteurs plus généraux : la sécheresse qui désertifie les zones pastorales et agricoles et l’attraction des pôles urbains permettant l’accès à l’éducation et l’espoir de réussites sociales, en particulier économiques et politiques. Les identités des quartiers sont fortes, mais la circulation entre ceux-ci intense.

On décrira les quartiers spontanés autour du noyau colonial et leur urbanisation progressive, les infrastructures des années 60 et l’explosion de la démographie urbaine suite à la sécheresse. On relèvera les contraintes présidant à son développement (absence d’eau, salinité du sol, frontière, conflit du Sahara,…). On fera le point sur les infrastructures actuelles publiques (ports, écoles, marchés, routes asphaltées, réseaux d’eau courante et d’électricité, hôpital, hôtel de ville…) et privées (réseau internet, cybercafés, hôtels, auberges, restaurants,…), leur répartition spatiale et leurs usages. L’apparition concomitante de la sédentarité et de la citadinité pour des populations essentiellement nomades retiendra notre attention. Ce sera l’occasion de décrire un mode d’habitat original, depuis l’architecture, l’aménagement intérieur (cuisine, salons,..), jusqu’au mobilier domestique. On insistera sur la croissance urbaine et le développement différencié des nouveaux quartiers (création de Cansado, déplacement de Numerowat, gazra de Bagdad, reconstruction de Socogim,…).

L’orientation économique des quartiers (Cansado, Ghayran, Tcherka, Cabanons, Buntiyya,…) et la distinction sociale de la résidence (de Vum el-Baz à Dubaï) dessinent un panorama social à travers l’espace urbain. En parallèle les formes d’habitat (« palais », accession à la propriété Socogim, logements de fonction, locations, sous-locations, baraques) sont un marqueur social de première importance. On relèvera les autres signes extérieurs de richesse traditionnels (vêtements, mariage,…) ou récents (4x4, paraboles, téléphones portables, connexions internet…), comme révélateurs de réussites individuelles et leur perceptions locales. Nous insisterons cependant sur les passerelles existant entre couches sociales, d’une part suivant les appartenances collectives (tribus, ethnies, régions) vecteurs d’entraide (repas, douche, emploi) et de contrôle politique, et d’autre part au sein de la communauté nationale et au-delà (cosmopolitisme, « melting-pot » mauritanien, relations de travail, scolarité).

On s’intéressera aux circulations à l’intérieur de la ville, en particulier aux axes et modes de déplacement entre résidence, pôles d’activités (administrations, point central, zone portuaire, Tcherka,…) et lieux de commerce (Ghayran, Numerowat, marchés Tchep-tchep,…), en notant la multiplication des taxis depuis la pose de nombreux goudrons. On étudiera les lieux de rassemblement public (mosquées communautaires, églises, khayma de campagnes électorales, clubs, centres sportifs ou culturels…) et les réinterprétations urbaines des usages sociaux (flirts, fêtes de mariage, condoléances, nomadisme de résidence pour les hommes célibataires, la voiture comme salon nomade masculin, opposée à la boutique comme salon sédentaire féminin…) liés à la mobilité, à l’essor du téléphone portable et au relatif anonymat urbain.


3. Construction réelle et symbolique de l’identité urbaine

Avec la diversité du peuplement urbain et sa constitution exogène, s’est développée l’idée d’une ville étrangère à la culture mauritanienne. Nouakchott s’est construite en opposition comme symbole de l’indépendance mauritanienne et sa croissance a relativement amoindri l’importance de Nouadhibou. L’enclavement de la ville a longtemps bridé son développement en limitant les échanges avec le reste du pays comme au-delà de la frontière toute proche. La sortie de cette situation redistribue les cartes.

On retracera l’histoire du peuplement urbain depuis l’origine : le rôle des tribus locales face à l’administration coloniale, le poids des populations ouest-africaines dans le peuplement, l’attraction du centre urbain sur l’ensemble de la Mauritanie, le rôle économique et social des canariens, l’importance du contre modèle français, avant et après l’indépendance, dans la constitution de l’identité urbaine. On relèvera la diversité des communautés présentes en ville, même éphémères (comme celle de la Royal Air Force), pour souligner l’importance du cosmopolitisme dans l’identité urbaine. Les tensions inter-communautaires, avant et après les événements de 1989 retiendront notre attention. On s’interrogera sur l’intégration actuelle des migrants subsahariens dans le paysage urbain, l’apparition de l’idée d’illégalité de la migration en lien avec les accords européens et l’ouverture du centre de rétention.

On développera l’historique de la rivalité avec Nouakchott : l’essor de l’idée de « capitale économique », sa réalité dans les premières décennies de l’indépendance, et l’émergence administrative, politique et économique de Nouakchott et son pouvoir d’attraction concurrent. On relèvera le déplacement de l’aéroport international mauritanien de Nouadhibou à Nouakchott et la création des ports de Nouakchott. On s’intéressera à la longue léthargie du développement des infrastructures (1986-1997) en parallèle au statut de « frondeuse » attribué à Nouadhibou sous la présidence ould Taya. On s’interrogera sur l’attrait relatif des deux villes en matière d’emploi. Enfin, on se penchera sur la perception de Nouadhibou et des Ahl Sahel dans l’ensemble mauritanien en lien avec le conflit du Sahara et la présidence ould Haidallah. On notera les particularités alimentaires des habitants (poisson, goffio, nche,…).

Longtemps perdue au bout de sa presqu’île, la ville de Nouadhibou voit aujourd’hui les horizons s’ouvrir. La guerre contre le Polisario, puis la fermeture de la frontière terrestre et la dissémination des mines lui a longtemps interdit le rôle de pôle majeur de commerce et d’échange. On mettra en avant le nouveau désenclavement de la ville avec l’ouverture de la frontière avec le Maroc et la pose du goudron. On s’intéressera aux flux (marchandises, commerçants, migrants, touristes) et aux nouvelles opportunités liées. On soulignera l’apparition d’un réel arrière-pays (Boulanouar, Tasiast,…) grâce à la route et on étudiera les nouvelles relations avec Nouakchott et les régions mauritaniennes. On s’interrogera sur l’influence de la découverte de l’intérieur et des échanges sur la ville et sa représentation.

Calendrier prévisionnel de publication

30 avril 2009 : clôture de la réception des titres et résumés d’articles
30 mai 2009 : recueil des propositions de documents et établissement de la liste des contributions
30 novembre 2009 : clôture de la réception de la première version des textes
20 décembre 2009: transmission des avis de lectures et demandes de corrections éventuelles
15 février 2010: réception des textes dans leur version définitive
15 mars 2010 : livraison à l’éditeur des textes et documents après relectures
septembre 2010 : publication de l’ouvrage

Appel à contribution

Alors que Nouadhibou vient de vivre son premier siècle d’existence, aucun ouvrage n’est encore dédié à la ville. Les articles mêmes sont rares. Ce projet de publication ambitionne de combler cette lacune. Nous nous efforcerons de rassembler 15 à 20 articles en français, de chercheurs issus de disciplines et de pays divers sur des aspects multiples de la réalité urbaine de la seconde ville mauritanienne.
Partant de travaux de recherche menés actuellement dans le cadre du programme PACOBA
[1], Mohammed Saïd ould Ahmedou, historien et directeur du Laboratoire d’Etudes et de Recherches Historiques à l’Université de Nouakchott, et Benjamin Acloque, anthropologue rattaché au Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France, chargés de la direction de la publication, cherchent à élargir le panel des contributeurs et les sujets abordés. La sortie du livre est espérée en 2010.

Il se veut un ouvrage de référence, suivant les normes académiques (apport des contenus, rigueur du traitement des sujets, appareillage de notes et bibliographie). Mais il s’efforcera aussi de s’adresser au plus grand nombre en privilégiant une mise en forme aérée. Les articles devront être courts (10-15 pages), ils seront complétés par des documents (des cartes, des encadrés reprenant des témoignages voire des parcours de vie, des articles de presse, des photographies) garantissant la plus grande lisibilité à l’ouvrage.
C’est sous le titre provisoire de Nouadhibou, fortunes et infortunes de la « capitale économique » mauritanienne que nous réunirons des textes ayant trait aussi bien à la constitution historique de la ville, aux développements successifs de secteurs d’activités économiques, au modelage de l’espace urbain et à l’émergence d’une identité urbaine originale dans le contexte socio-économique mauritanien.

Les disciplines concernées par l’appel à contribution couvrent tout le champ des sciences humaines et sociales : Histoire, Géographie, Anthropologie, Sociologie urbaine, Sciences politiques, Economie, Démographie…
Les chercheurs se reporteront à l’argumentaire et aux axes de réflexion ci-dessous pour proposer un ou plusieurs articles s’intégrant au projet de publication.


Faites circuler largement cet appel à contribution. Les auteurs intéressés voudront bien se manifester au plus vite pour donner leur accord de principe à la participation au projet en indiquant le thème envisagé de leur(s) article(s).


La date limite de réception des titres et résumés d’articles (10 à 20 lignes) est le 30 avril 2009.
Seront recueillies par la suite les propositions de documents qui complèteront l’ouvrage.


Contacts :
benjamin.acloque[at]free.fr
ms_ahmedou[at]yahoo.fr



[1] PACOBA (Projet d’approfondissement des connaissances scientifiques des écosystèmes du Banc d’Arguin) est un programme de coopération en cours (2007-2010) entre le Ministère des Affaires étrangères français, l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches (IMROP) et le Parc national du Banc d’Arguin (PNBA).